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Smara

Smara, Es-Semara en arabe est une ville du Sahara occidental sous contrôle marocain. Elle comptait 40 347 habitants en 2004. La cité a été fondée en 1898 par Ma al-'Aynayn sur le territoire qui se nommait alors le « Sahara espagnol ».
Smara est également le titre d'un livre écrit par Michel Vieuchange. Ces textes reprennent les carnets de voyage qu'il a tenu du 10 septembre au 16 novembre 1930, en accomplissant près de 1400 km à pied de Tiznit à Smara. Les carnets de route de Michel Vieuchange ont été publiés chez Plon en 1932, par Jean Vieuchange, son frère, sous le titre Smara, chez les dissidents du Sud marocain et du Rio de Oro, avec 53 gravures et une carte, et une préface de Paul Claudel. Ils ont été réédités en 1990 aux éditions Phébus sous le titre Smara : carnets de route d'un fou de désert, mais sans les photos originales de Michel Vieuchange ni la carte que son frère avait établie d'après ses relevés.

TAFILALET

Description: Tisser les liens d'amitié, de fraternité et d'entraide entre ses membres.Mobiliser toutes les ressources humaines et matérielles possibles dans le but de contribuer au développement culturel, social et économique de la région de TAFILALET au Maroc.Entreprendre toute action allant dans le sens de la réalisation de ses programmes dans un esprit de coopération et d'échange avec d'autres associations, poursuivant les mêmes aspirations, dans le but de contribuer à l'épanouissement humain.Contribuer à la réalisation de projets de développement par l'élaboration d'études, de recherches scientifiques, culturelles et économiques à même de mettre en valeur des potentialités culturelles, économiques, sociales et sportives de TAFILALET au Maroc.

Settat

Settat une ville du Maroc, capitale de la région du Chaouia et préfecture de la province de Settat. Elle située à 57 km de Casablanca, sur la route de Marrakech. Sa population était de 116 570 habitants en 2004. Histoire de la ville :En choisissant de construire la Kasbah sur le site vallonné de Settat, Moulay Ismaïl allait déclencher le processus d'urbanisation de ce site. En effet, l'édification de la Kasbah a apporté ordre et sécurité aussi bien aux voyageurs qu'aux habitants et favorisé les implantations humaines à ses abords. Bien plus, en y installant le premier Caïd de cette région qui dépendait auparavant de Caïd Doukkali et Rahmani, Moulay Ismaïl officialisa Settat comme chef-lieu de cette région. La ville de Settat est devenue un centre administratif au début du XIIIe siècle, en raison de sa position stratégique en tant que passage incontournable entre le Sud et le Nord. Grâce à la richesse du sol, elle a prospéré et constitué durant les XVIIIe et XIXe siècles un important centre de négoce des produits agricoles, attirant des populations fort entreprenantes. Ce fut le cas des Marocains de confession juive qui s'y installèrent en masse au XIXe siècle, construisant leur propre quartier, le Mellah, aux abords de la Kasbah. Ce développement a été perturbé au début du XXe siècle durant la période de la siba (anarchie) et par la colonisation à laquelle s'opposèrent farouchement les tribus de la Chaouia ralliées à Moulay Hafid. Sous le protectorat français, la ville de Settat a connu un développement urbain sans précédent, comme en témoigne le boom démographique qu'elle connu de 1913 à 1925 et renoué ainsi avec son passé commercial. Cette prospérité a duré jusqu'au début des années cinquante où, sous l'effet du développement de Casablanca, des voies de communication et des moyens de transports, la ville de Settat et d'autres agglomérations de la région sont entrées dans une période de semi-léthargie. Au début des années 1990, elle a été dotée d'une université, d'un parcours de golf international ainsi que d'un hippodrome. Settat a réalisé de grands travaux d'urbanisme à partir des années 1970 pour devenir un important centre régional. Le secteur industriel s'y développe avec une des zones industrielles les plus dynamiques du territoire marocain. Settat est reliée à Casablanca (57 km) depuis 2001 par l'autoroute A7, et à Marrakech (146 km) depuis 2007 Habitat:Durant l'année 1999, il a été délivré dans la province de Settat 1 448 autorisations de construire. L'habitat économique vient en tête avec 1 053 autorisations. Catégorie Autorisations Surfaces bâties Habitat Économique 1 053 315 900 Villas 159 19 883 Immeubles 47 14 100 Divers 189 13 255 Total 1 448 363 138 En 1999, le nombre de lotissements autorisés a été de 230 lotissements répartis entre les différents intervenants dans ce secteur comme suit : Secteur privé : 104 Coopératives : 98 Amicales : 16 Commaunes : 12 Enseignement :Settat compte 12 écoles, 5 collèges, 5 lycées et 12 groupes scolaires privés. Elle abrite aussi l'Université Hassan I, l'une des institutions les plus prestigieuses du royaume.

Tiznit

Tiznit est une ville du sud du Maroc à 690 km de Rabat et à 80 km au sud d'Agadir, chef-lieu de la Province de Tiznit, dans la région Souss-Massa-Draa. La population de la ville est largement berbérophone.
La ville a été restaurée en 1882 par le sultan Alaouite Hassan Ier qui l'a dotée d'une longue muraille encerclant toujours l'ancienne médina. La place El Mechouar constitue l'un des centres de la ville avec le palais du sultan Hassan Ier en face du bâtiment où était installé, sous le protectorat français, le représentant de l'armée française.
La médina est divisée en quatre quartiers centrés sur une source (la source bleue). Cette source qui permettait l'irrigation de nombreux jardins a fait la réputation de la ville ; mais elle a beaucoup perdu de son débit à la suite du creusement de la source de Reggada dans la tribu voisine des Ouled Jerrar.
Tiznit a acquis une réputation internationale pour son orfèvrerie, dont la fibule est le symbole phare.
Le parc national de Souss-Massa se trouve inmédiatement au nord de la ville.

mahdia

mahdia est une ville côtière tunisienne située à environ 200 kilomètres au sud de la capitale Tunis. Chef-lieu du gouvernorat du même nom, elle constitue une municipalité comptant 45 977 habitants en 20041.
Construite à l'origine sur une presqu'île de 1 400 mètres de longueur sur 500 mètres de largeur, elle abrite l'un des premiers ports de pêche du pays. L'activité touristique pèse de plus en plus dans l'économie locale. La cité est un centre tertiaire qui a développé peu à peu un pôle d'enseignement supérieur, notamment avec l'établissement de l'Institut d'économie et de gestion en 1999.
Si le centre historique se situe sur la presqu'île, la ville s'est étendue vers l'intérieur des terres avec les quartiers d'Hiboun et de Zouila notamment.

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Histoire[modifier]

Sa situation géographique stratégique et ses fortifications permettent à la ville, connue successivement sous les noms de Jemma, Aphrodisium et Cap Africa, de jouer un rôle de premier plan dans le bassin méditerranéen jusqu'au XVIe siècle. Mahdia est tout d'abord un comptoir phénicien puis romain sous le nom d'Aphrodisium2. L'épave de Mahdia, remontant au Ier siècle av. J.-C. et chargée d'objets d'art athéniens a été retrouvée au XXe siècle (vers 1907)3 à six kilomètres au large de Mahdia ; elle fait de cette dernière l'un des plus riches sites de l'archéologie sous-marine en Tunisie.
L'année 916 voit l'arrivée du premier calife fatimide Ubayd Allah al-Mahdi4 qui donne son nom actuel à Mahdia. La ville devient ainsi la capitale des Fatimides en 9214 et le reste jusqu'en 973, date à laquelle Mahdia est remplacée par Le Caire5. Assiégée durant huit mois (944-945) par les kharidjites sous la conduite de leur chef Abu Yazid, la ville résiste victorieusement.
En 1057, les Zirides s'y réfugient face à la menace des Hilaliens. Le roi normand Roger II de Sicile l'occupe en 1148 et maintient son assise jusqu'à la chute de la ville, dans les premiers jours de 1160, aux mains des Almohades6. La ville perd alors son importance politique au profit de Tunis mais n'en demeure pas moins un important port. La ville fait face au cours de son histoire à plusieurs sièges.
Carte de Mahdia en 1535
En 13907, devant la perte de ses positions commerciales en Tunisie en faveur de Venise, Gênes organise une expédition militaire à laquelle elle souhaite donner le caractère d'une nouvelle croisade, au prétexte de se venger de la piraterie des barbaresques contre les chrétiens ; la cité obtient l'assistance d'un corps de seigneurs franco-anglais, dont Louis II de Bourbon qui en prend le commandement. La place, forte défendue par les Berbères de Bougie, de Bône, de Constantine et d'autres régions du Maghreb, venus au secours des Tunisiens, résiste à toutes les attaques. Les Européens, que les mésintelligences ne tardent pas à diviser, sont obligés de reprendre la mer après 61 jours de combats infructueux8.
Mahdia est prise au XVIe siècle par le corsaire Dragut qui en fait son repère9. Charles Quint s'empare de la ville en 1550 et les Espagnols y restent jusqu'en 155410. En repartant, ils font sauter les remparts que les Ottomans ne reconstruisent que partiellement à leur retour11. La ville retrouve peu à peu son calme et devient l'un des plus grands ports de pêche de Tunisie.

Architecture et urbanisme[modifier]

Mahdia compte quelques monuments et sites dignes d'intérêt. La Skifa Kahla ou Bab Zouila, une importante porte fortifiée datant à l'origine du Xe siècle (élevée entre 916 et 921) puis restaurée au XVIe siècle, constitue encore l'un des points d'accès au centre historique de la ville et l'un des rares vestiges des anciens remparts12 ; Bordj El Kébir, une forteresse, dotée d'un passage voûté et courbé menant dans une cour imposante, surveille depuis 1595 la pointe du cap Afrique.
La Grande Mosquée, fondée en 916 par le chiite Ubayd Allah al-Mahdi, a la particularité d'être dépourvue de minaret ; elle a subi plusieurs modifications et rénovations pour être finalement reconstruite entre 1961 et 1965 conformément au premier plan du Xe siècle13.
La mosquée Hadj Mustapha Hamza, construite en 1772 puis restaurée au cours du XXe siècle, constitue un bel exemple d'architecture religieuse à l'époque ottomane12.
Mahdia est aussi connue pour son cimetière marin situé en front de mer, au bout de la presqu'île.

khénifra

khénifra est une ville du Moyen Atlas marocain, capitale des Zayanes, tribu berbère, située à 160 km de Fès, et à 300 km de Marrakech dans la province du même nom. Selon le nouveau découpage, la province de Khénifra fait partie de la région Meknès-Tafilalet : Formée des préfectures Meknès-El Menzeh et Al Ismaïlia et de quatre provinces (El Hajeb, Ifrane, Khénifra et Errachidia), la région Meknès-Tafilalet avoisine les deux millions d'habitants, moitié rurale et moitié urbaine.
L'activité économique de cette région reste dominée par le secteur tertiaire (43,2 %). Le milieu rural y représente près de 76 %. Elle est considérée comme la perle des montagnes marocaines aux couleurs rougeâtres et surtout comme la capitale des lacs.

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Toponymie et étymologie[modifier]

Khénifra est la dérivation du verbe Amazigh1 « khanfar » qui signifie « agresser », en raison d'un fait historique. À un moment donné, la ville a été prise de force à la tribu des Ait Bouhaddou. Pour manifester leur hégémonie sur la ville, les Zayanis firent de Khénifra une zone de contrôle pour les non-Zayanis. Ils établirent un système « douanier » pour les transitaires, qui furent obligés de payer une taxe. Selon une autre version anecdotique, l'étymologie proviendrait de l'histoire d'un homme fort qui agressait les passants.
Akhanfer est le nom d'une lutte berbère assimilé au catch et largement pratiqué dans le Moyen Atlas. Le toponyme désigne le lieu où se déroule le jeu.
Khénifra tire également son nom de sa géomorphologie en raison de son enclavement entre quatre montagnes : « Al Hafra ». De la coloration rougeâtre de sa terre, un autre nom lui est attribué, Khnifra AlHamra : « Khénifra la Rouge ».

Province de Khénifra[modifier]

Province de Khénifra
Region Meknès -Tafilalet
La province de Khénifra est située à la latitude 32 ° 55'48 N et à la longitude 5 ° 39'36 W et a une superficie de 12 320 km². Elle est créée en 1973, elle relève de la région Meknès-Tafilalet. Les provinces limitrophes sont Khémisset, Ifrane, Beni Mellal, Khouribga, Errachidia et Boulmane.
La province de Khénifra est divisée administrativement en 3 municipalités, 3 cercles et 12 caïdats. Elle compte 38 communes dont 3 urbaines (Khénifra, M'rirt et Mideltest devenue province et 35 rurales.
Les sous-régions sont : Aguelmous (54050), Ait Ishak (54100), Boumia (54150), Khenifra-Amalou (54010), Khénifra Principal (54000), Mibladen (54373), Midelt:est devenue province (54350), M'rirt (54450), Taakit (54374), Elkbab (54200), Ouaoumana (54102), Tighassaline (54003), El Hammam (54452), Tighza (54450), Moulay Bouazza, Sebt Aït Rahou, El Borj, Kaf Nsour.
À modifier pour raison du nouveau découpage administratif.
Voir aussi les codes postaux des villages de la province2

Population[modifier]

Espace linguistique des Amazighs
La population est en majorité berbère, la langue parlée est le Tamazight, la démographie de la province se répartit comme suit :
  • Population urbaine : 273 000.
  • Population rurale : 250 000.
  • Population totale : 523 000.

Histoire de Khénifra[modifier]

Le pont historique dit portugais en 2005
Grand souk de Khénifra
La région de Khénifra constitue sur le plan stratégique un atout, qui permettra de contrôler la porte de Tadla et de Taza, malgré la résistance et la ténacité guerrière de sa population.
L'histoire de Khénifra prend origine de deux monuments historiques, les seuls d'ailleurs existant encore actuellement :
  • La Kasbah d'Adakhssal (à 15 km de la ville) et du fameux pont sur l'Oum Errabiaa dit « portugais », probablement construits à la même époque que la Kasbah de Khénifra. Historiquement, la présence portugaise n'a jamais été mentionnée dans des manuscrits de l'époque.
Kasbah patrimoine défigurée
L'histoire de Khénifra est liée à ces deux monuments classés historiques par le Ministère de la Culture Marocain en tant que patrimoine national Kasbah de Moha ou Hamou (dahir du 26 décembre 1933 portant classement – B.O. no 1114 du 2 mars 1934 - P.186). La Kasbah de Mouha ou Hammou Zayani et le vieux pont marquent la conscience des Khnifris où le présent et le passé s'entremêlent dans la conscience collective de ses générations.
  • Le Pont historique
Ce pont est toujours érigé malgré les nombreuses crues qu'il a dû subir. Il est vraisemblable que ce pont fût bâti avec du blanc d'œuf (albumine d'œuf), selon la tradition orale un impôt sur les œufs fut instauré pour la réalisation de ce pont. Des percepteurs étaient chargés de récolter cette redevance auprès des habitants afin de construire ce pont qui permit d'améliorer les échanges commerciaux ainsi que les migrations de transhumance pratiquées dans cette région. La main d'œuvre aurait été fournie par des esclaves portugais à cette époque en captivité à Meknès.
Soumission du Pacha Hassan Amahzoune, juin 1920, au général Poeymirau
La ville de Khénifra a été prise par les légionnaires (composés de Sénégalais, d'Algériens et Goumis marocains recrutés à Chaouia) en juin 1914, sous le commandement de Richard d'Ivry qui avait acquis au Maroc une réputation légendaire au cours de la campagne du Maroc dans la région de Meknès et au Tadla où il avait servi sous Charles Mangin : stratège militaire qui put éviter l'affrontement avec les Zayanis avant la soumission des tribus allant de Chaouia jusqu'aux confins du « pays Zayane ».
En référence au « Journal des marches et opérations de la 2e batterie du 1er Régiment d'Artillerie de Montagne3 pour la période du 6 septembre 1912 au 16 octobre 1913 », le commandement des forces d'occupation du Maroc était conscient des risques de l'affrontement direct avec les tribus des Zayanes lors de la campagne du Maroc 1907-1914. Dans ce rapport, Charles Mangin décrit avec précision les différentes phases de sa campagne.
Trois mois après cet évènement, une contre-attaque aura lieu à Elhri, le 13 novembre 1914 : la bataille d'Elhri, engagée imprudemment par le colonel Laverdure à l'assaut du campement du rebelle Mouha ou Hammou, contraint de quitter la kasbah, occupée par les militaires.
On note également les manifestations contre le Dahir berbère, promulgué le 16 mai 1930, dont le but était de séparer les berbères des communautés arabes.
Avant l'arrivée des soldats du sultan Moulay Hassan Ier en 1877, Khénifra n'était rien d'autre qu'un point de transition de transhumance entre l'Azaghar et le Jbel. C'est à partir de là que Khénifra prendra sa dimension de ville. Malheureusement, Khénifra ne s'est pas développée, pendant la colonisation, à la hauteur de ses potentialités naturelles (elle fait partie du Maroc dit inutile).
Elle est connue pour sa résistance farouche lors de la colonisation française, réputée par la bataille d'Elhri (village situé à 20 km de Khénifra) (13 novembre 1914), qui s'est soldée par la victoire des Zayanes et d'autres tribus berbères voisines : Ichkirn Elkbab, Aït Ihnd Krouchen, même des Aït Hdiddou et des Aït Atta, pour la première fois unifiées. Cette victoire symbolise la gloire des tribus et le grand prestige que s'est forgé Mouha ou Hammou Zayani où la colonne de l'officier Duverdier fut quasiment anéantie, mais la riposte coloniale ne tarda pas à se manifester par le déploiement de sa panoplie militaire afin d'isoler les Zayanes et restreindre leur aire géographique et les contraindre à se réfugier dans les montagnes. Le blocus des tribus Zayanes se réalisa avec succès, le grenier marocain de Tadla est ensuite mis en sécurité contre les attaques des Zayans.
Le 2 juin 1920, le Pacha Hassan se soumet au Général Poeymirau (1869-1924), très proche collaborateur du maréchal Lyautey.
La ville est également connue pour ses soulèvements populaires et ses événements :
  • août 1934 : manifestation contre le Dahir berbère soutenu par certains caïds ayant à leur tête le Pacha El Glaoui, le pacha Hassan Amahzoune et certains intellectuels hostiles à l'ethnie berbère (grèves, prières prononçant le « Latif » en demandant à Dieu de ne pas séparer les berbères de leurs frères arabes …). Ce mouvement de protestation lancé par l'élite bourgeoise Fassi issue de l'enseignement traditionnel prendra la tête de la résistance jusqu'à l'indépendance en 1956. Cependant, la question Amazigh ne cesse d'engendrer des polémiques. Conscient du problème, le roi Hassan II avait proposé dans son discours du 20 août 1994, l'enseignement de la langue berbère (le Tamazight, le Tachelhit et le Tarifit). Ce geste marquait le point de départ d'une certaine décongestion politique envers les Amazighes.
La gare routière de Khénifra
  • 20 août 1955 : l'anniversaire de la déposition du roi Mohammed Ben Youssef provoque une insurrection à Khénifra (trois journalistes tués), Oued Zem, Immozer Maroucha, Ait Alaham Aderj et à Casablanca. Événement marqué par une répression massive sur ordre du Général Gilbert Grandval, journée sanglante pour la population de Khénifra surtout les tribus Zayanes qui encerclèrent la ville, l'ordre du massacre fut ordonné, la ville de Oued Zem n'a pas été épargnée par l'exaction du tyran qui trouva la mort dans les montagnes de Khénifra le 22 août 1955 lors de l'explosion de son avion. Le bilan est de 700 morts du côté Marocain, 49 morts européens (chiffre que Charles-André Julien qualifie de ridicule).
  • Mars 1973 : événement de Moulay Bouazza. Action perpétrée par le Tanzim, branche dissidente du parti l'UNFP d'orientation révolutionnaire (1963-1973), dont l'acteur principal fut Fqih Basri, partisan de la lutte armée. Des éléments du groupe s'infiltrent à Khénifra, Goulmima, et Tinghir.
  • Le 2 mars 1973, une action suicidaire fut entreprise à Moulay Bouazza, par Mohamoud, mort ensuite le 5 mars 1973 lors des combats. Cette action fut un fiasco, la population n'y avait pas pris part. Elle restera néanmoins traumatisée par la répression de certaines tribus Zayanes. Après la décrispation du processus politique et dans le cadre de l'Instance équité et réconciliation, le rideau fut levé pour permettre aux victimes de témoigner, mettant fin aux années dites de fer.
  • Le 17 octobre 2001, le discours d'Ajdir adressé à la nation par le roi Mohammed VI à Khénifra, lors de la cérémonie d'apposition du Sceau chérifien scellant le dahir, crée et organise l'Institut royal de la culture amazighe. Ce discours a permis de donner de nouvelles impulsions aux défenseurs de la thèse Amazigh en tant qu'entité nationale et patrimoine incontournable.

Géographie[modifier]

Située entre quatre grandes montagnes, Bamoussa à l'ouest, Akllal à l'est, Bouhayati au nord et Jbel Lahdid (ou Bouwazal : montagne de fer en berbère) au sud. La ville est traversée par le fleuve Oum Errabiaa ou Oum Erebia.
Khénifra se trouve sur la route principale 24 (axe routier utile pour l'économie de Khénifra) à 160 km de Fès, et à 300 km de Marrakech. Située à 826 m d'altitude (N : 32º 56.142' - O : 05º 40.465'). Selon le nouveau découpage, la province de Khénifra fait partie de la région Meknès-Tafilalet : (Meknès, El Hajeb, Ifrane, Errachidia, Khénifra).

Le climat[modifier]

Le climat de cette région est continental ce qui influe sur les amplitudes thermiques saisonnières, voire journalières. À un hiver rigoureux succède un été chaud. La pluviométrie varie selon les régions entre 400 et 700 mm/an en moyenne. Plutôt cette ville est entourée par des montagnes qui dépassent les 2 000 m donc l'hiver passe péniblement à cause des températures qui baissent jusqu'à -15 °.

Bibliographie[modifier]

  • Jean Delacre, Le Maroc grandeur nature (MEEM)

Khémisset

Khémisset est une ville du Maroc. Elle est aussi le chef-lieu de la province du même nom, la province de Khémisset. Elle est située dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer.

Khémisset compte 110 751 habitants.

La ville se situe à 70 km de Rabat, à 55 km de Meknès et à 120 km de Fez.
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1 Culture
2 Population
2.1 Démographie
3 Jumelage
4 Notes et références
5 Liens externes

Culture[modifier]

Khémisset est surtout connue pour ses tapis berbères (hanbel) et ses restaurants de brochettes appréciés par les routiers.

Khémisset est aussi connue pour ses fantasias et ses moussems dont le plus connu est celui de la tribu des Aït Boughrine qui rassemble les meilleurs cavaliers et chevaux du Maroc.
Population[modifier]

La ville ne cesse de s'agrandir même si elle ne compte pas de pôle d'attraction véritable hormis son artisanat. En effet, il n'y a pas d'usines et le principal de l'économie repose sur les petits commerces et l'agriculture où la pomme joue le rôle de vedette auprès des grands acheteurs européens pour son prix & sa qualité.
Démographie[modifier]
Évolution démographique 1982 1994 2004 2007
58 925 88 839 105 088 110 751
1982 : recensement secondaire ; 1994, 2004 : recensement officiel ; 2007 : calculation.

Guelmim

Guelmim
est une ville du sud-ouest du Maroc, à 197 km au sud d'Agadir, à 111 km de Tiznit et à 30 km de l'océan Atlantique. Guelmim, chef-lieu de la région Guelmim-Es Smara, comptait 117 000 habitants en 2006.
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Guelmim[modifier]

Guelmim est considérée comme la porte du Sahara au Maroc. La ville était autrefois un centre caravanier sur la route de Tombouctou. Aujourd'hui, c'est un lieu important de commerce et d'échange entre la population sédentaire et les nomades du désert. La ville abrite notamment un marché aux chameaux hebdomadaire, connu sous le nom de Amhayrich, qui est le plus grand marché aux chameaux du Maroc.

Les langues parlés dans la région sont le dialecte arabe marocain, mais surtout le hassanya (dialecte arabe des maures commun aux mauritaniens). Il y a différentes tribus aux alentours de Guelmim, notamment les Aït-Moussa-Ali, Ait Oussa, Azwafit, Aït-Yassin, Aït-Lahcen,Aït-Baamran (dont les Sbouya).
Climat[modifier]

Le climat de la région est de type présaharien, sec et aride, où les températures bénéficient de l'influence océanique. La température moyenne varie entre +12°C en hiver et +30°C en été mais elle peut facilement chuter en dessous de 5°C ou dépasser les 40°C. Les précipitations moyennes annuelles atteignent 217 mm, pour une moyenne nationale de 450.
Sortie de Guelmim
Agriculture[modifier]

L'agriculture constitue la principale activité économique de la région. Les systèmes agricoles sont localisés quasi majoritairement dans les palmeraies comme, par exemple, dans l'oasis d'Abaynou située à 10 km au nord-est de Guelmim ou dans l'oasis de Zriouila située à 25 km au sud de Guelmim sur la route de Tan-Tan, sans oublier les oasis de Tighmert et Asrir.
Tourisme[modifier]

Le tourisme est également une activité en pleine expansion, notamment dans la région d'Abaynou qui jouit d'une station thermale. La plage blanche, située à environ 30 km de la ville, est également un pôle d'attraction en pleine expansion dans le cadre du Plan azur, avec le projet Plage blanche-Guelmim.

Dans les petits villages aux alentours se pratiquent différentes danses traditionnelles: Guédra, Ahouache. Guelmim possède encore un joli souk où l'on trouve de tout et qui reste ouvert assez tard.

A 25 km Zriouila, village aux maisons de pisé, est une oasis autour d'une source.

Guercif

Guercif ville du Maroc située dans la région de Taza-Al Hoceima-Taounate, au nord-est du royaume. Elle est le chef-lieu de la Province de Guercif depuis le 1er mars 2010.
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1 L'origine de la nomination Guercif
2 Localisation
3 Transport
4 Économie
4.1 Sources

L'origine de la nomination Guercif[modifier]

Il y a plusieurs histoires sur cette nomination : Revient à l'époque ancienne et dit que la région était plein d'arbres qui ont des feuillets très strident ressemblent à des épées.

Une autre revient à l'époque des Idrissides, après l'assassinat du Moulay Idriss Ibn Abdellah par Jarir Chamakh, il a pris fuite ce dernier et il a suivi El Hajib Al Moulay Idriss, et à oued Moulouya il a attrapé et il a avoué en utilisant l’épée (سـيـف). Et ceci à l’opération de tirer l’épée (جـر الـسـيـف).

Une autre histoire dit que la nomination est d'origine berbère, le mot Ajar (أجـار) signifie voisin et le mot sakine ( ساقـيـن ) signifie deux cours d'eau et en combinant les deux mots (أجـار ساقـيـن ) signifie l'intersection du deux cours d'eau, ce qui est le cas de cette région oued moulouya et Melelou., et en utilisant ce mot plusieurs siècles il s'est transformé du (أجـار ساقـيـن ) à جـرسـيـف Guercif. Bref; le vrai nom c'est Jarsifen d'origine berbère (Aggar Issafen=أكار اسافن) ou (jar Assifen= جار أسيفن) qui signifie entre deux rivières ou deux fleuves.
Localisation[modifier]

Guercif se trouve dans un point stratégique presque à mi-chemin entre la ville d'Oujda à l'Est du Maroc (Oujda-Guercif:160 km) et la ville de Fès au centre du pays (Guercif-Fès:180 km) sur la route nationale N 6.

Au nord-est de Guercif on retrouve la ville de Nador à 135 km et au sud on retrouve la ville de Missour à 170 km sur la route nationale N 15.
Transport[modifier]

La ville de Guercif possède des petits taxi verts qui permettent de se déplacer à l'intérieur de la commune, pour pouvoir quitter la ville il y a des grands taxis blanc, une ligne de chemin de fer ainsi qu'une gare routière se situant à la sortie de la ville au sud. La ville possède trois grands axes routiers qui permettent de desservir les villes de Nador (S333 au nord) ,Taourirt et Oujda (N6 a l'est) ainsi que Taza et Fès (N6 a l'ouest).
Économie[modifier]

La ville de Guercif est aujourd’hui considérée comme une région attractive en termes d'investissements malgré le délaissement de l'État marocain, et profite surtout d'atouts comme l'agriculture puisque elle tient une place importante parmi les leadeurs au Maroc dans la production de l'olive. Ajoutant à cela une forte population résidente à l'étranger surtout en Espagne et en France, cela a une conséquence positive sur la région. Guercif était avant tout peuplée essentiellement par deux tribus : Houara et Oulad Rahou, mais maintenant elles restent minoritaires par rapport aux Lbranes et Beni Ouiarine. Il ne faut surtout pas oublier le courage incomparable des " grasfa" pendant les années de colonialisme : la preuve en est que le libérateur des marocains qui a liquidé ben arrafa, c’est un honorable chrif garcifi….

Ben Guerir

Ben Guerir est une ville du Maroc. Elle est située dans la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz.

À 72 km de Marrakech, Benguérir est connue par la production de phosphate et par la plus grande base militaire au Maroc. Elle constitue un axe principale reliant de l'Est à l'Ouest du Maroc la ville d'El Kelaa des Sraghna et la ville de Safi et du Nord au Sud du Maroc la ville de Casablanca à la ville de Marrakech.


Démographie[modifier]

Ben Slimane

Ben Slimane est une ville du Maroc. Elle est située dans la région de Chaouia-Ouardigha, à 60 km de Casablanca et à 60 km de Rabat et à 100 km de Khouribga.

Importante région florale du Maroc, Benslimane jouit d'un incontestable microclimat et l'une des plus importantes étendues forestières plus de 60.000 hectares de chêne vert, thuya et cyprès. Sa foret est connue pour la chasse aux sangliers.
Sommaire
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1 Découpage administratif
2 Quartiers de la ville
3 Démographie
4 Lieux à visiter
5 Equipes de football de benslimane
6 Groupes Supportaires de Hassania de Benslimane
7 Patelins voisins
8 Hotels
9 Moyens de transport
10 Routes menantes à Benslimane
11 Banques
12 Voir aussi
12.1 Liens internes
12.2 Liens externes
12.3 Notes et références

Découpage administratif[modifier]

La ville est découpée en deux arrondissements urbains coiffés par un pachalik2.
Quartiers de la ville[modifier]

Hay nejma
Hay farah
Quartier soufal
Quartiers lalla maryem 1 et 2
Hay Al Mohammadi
Quartier quods
Quartier Les chenes
Quartier Jradi
Hay Al hassani
Quartier karima
Quartier Filin
Quartier administratif
Quartier industriel

Démographie[modifier]

Lieux à visiter[modifier]

Ain dakhla (en empruntant la route de sidi yahya zaer)
Ain Loksob (chute d'eau)
Le lac de Bou Chouitina

Equipes de football de benslimane[modifier]

Chabab al Massira (officiellement de Laayoune)en premiere division de la botola
Hassania de Benslimane en troisieme division de la botola

Groupes Supportaires de Hassania de Benslimane[modifier]

Ultras Kings boys 2009

Patelins voisins[modifier]

Tlet Ziaida
Tnine Toualàa
Had frid
Jemaa Mallila
Douar Laayoune

Hotels[modifier]

Hotel Ziaida 4 étoiles

Moyens de transport[modifier]

taxis grand et petit
bus 914 {Benslimane-Mohammedia} prix:6DH
bus 917 {Benslimane-Bouznika} prix:4DH
Voiture à cheval

Routes menantes à Benslimane[modifier]

Benslimane-Mohammedia (double voie)
Benslimane-Bouznika
Benslimane-Casablanca
Benslimane-Rommani
Benslimane-Commune Oued Cherrat (en empruntant la route de Ain Tizgha)
Benslimane-Sidi Bettache
Benslimane-Tamesna (en empruntant la route de Sidi Yahya Des Zaer)
Benslimane-El Gara
Benslimane-Settat (en empruntant la route d'El Gara)
Benslimane-Khouribga (en emprutant la route d'El Gara)

Banques[modifier]

Bmce *2
Banque populaire *2
Bmci *1
Cih *1
Attijari Wafa Bank *1
Crédit du maroc *1
Crédit agricole *1
SGMB *1

Ain Aleuh

Ain Leuh est une commune rurale du Maroc. Elle est située dans la province d'Ifrane, au cœur du moyen atlas. La forêt de cèdre qui entoure la ville est l'une des principales sources de vie des habitants. Elle compte 21705 hectares boisés. Elle est connue dans la région pour son souk hebdomadaire qui a lieu chaque mercredi.

Lien : http://www.ainleuh.ma Site Officiel de la Commune Rurale d'Aïn-Leuh : présentation et renseignements, chiffres, économie, environnement, cartes, etc.

Taznakht

Taznakht est une ville du Maroc. Elle est située dans la région de Souss-Massa-Draâ







Démographie[modifier]


Autrefois, elle faisait partie de la confédération des Ait-Ouawzgit. Elle est actuellement un grand centre de tissage de tapis berbères.

Tarfaya

tarfaya est une ville du sud du Maroc, appelée Villa Bens du temps du protectorat espagnol. Elle est située sur la côte de l'océan Atlantique, à 890 km au sud-ouest de Rabat. Sa population s'élève à 5 615 habitants en 2004, elle est située dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia el Hamra [1].

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Histoire[modifier]

Tarfaya fut occupée en 1882 par les Anglais[2]. Ils y construisirent un comptoir commercial baptisé Casa Del Mar, qui se trouve actuellement dans un état complet de délabrement. Les tribus sahraouies sollicitèrent alors l'intervention du sultan Hassan Ier, qui négocia leur départ vers l'année 1885, en leur rachetant cette agence commerciale. En 1912, le territoire de Tarfaya, alors nommé Cap Juby, devint la zone sud du protectorat espagnol du Maroc.
Tarfaya en particulier, et le cap Juby en général, furent réunis au Maroc en 1958, à la fin de la Guerre d'Ifni.

L'Aéropostale[modifier]

En 1927, commença la grande aventure de l'Aéropostale, société de transport de Toulouse dont le fondateur, l'industriel Latécoère, croyait fermement à l'avenir de l'aviation comme moyen de transport commercial et de communication entre les hommes. Il engagea, pour mettre en place un réseau de « lignes aériennes », un pilote de guerre, Didier Daurat, personnage intransigeant mais juste, qui parvint à pousser les hommes aux limites de leurs possibilités. L'aviation était encore une activité nouvelle et un peu mystérieuse, pour ne pas dire mythique. Elle attirait ainsi des hommes jeunes et plein d'ambition, débutant pour la plupart et prêts à conquérir le monde entier en vivant intensément.
L'aérodrome de cap Juby, à proximité, fut une importante escale des lignes de l'Aéropostale. Antoine de Saint-Exupéry y fut nommé chef d'escale en 1927. Il y resta 18 mois, négocia avec les tribus maures insoumises la libération des pilotes prisonniers et y écrivit son premier roman, Courrier sud.
Le 28 septembre 2004, un musée y a été ouvert, créé par l'association Mémoire d'Aéropostale, soutenue notamment par la mairie de Toulouse et Airbus. Ce musée a notamment été inauguré par le célèbre journaliste aéronautique Bernard Chabbert, dont le père participa également à l'aventure de l'Aéropostale.

Tamesna

Tamesna est une ville marocaine en cours de construction située entre Rabat, Témara, Skhirat et Ain El Aouda, qui dépend de la préfecture Skhirat-Témara, dans la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër.
Son nom est aussi celui que portait l'actuelle région marocaine de Chaouia durant l'époque de la dynastie berghouata, qui a été supprimé et remplacé par « Chaouia » lorsque les Almohades ont vaincu le royaume de Tamesna, en 1149.

Taroudant

Taroudant est une ville du sud-ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom. En 2005, elle comptait 63 000 habitants.
Les remparts de Taroudant

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Géographie[modifier]

Les remparts de Taroudant
La ville se trouve à 80 km à l'est d'Agadir (à 60 km de l'Aéroport International Agadir Al Massira), et à environ 250 km au sud-ouest de Marrakech, le long de l'oued (ou assif) Souss.
Taroudant (ou Taroudannt, [prononcé « Taroudannte »]) est située dans la vallée du Souss, entourée par deux chaînes de montagnes, le Haut-Atlas au nord et à l'est, l'Anti-Atlas au sud; à l'ouest, la plaine s'ouvre sur l'Atlantique. Cette vallée fertile est traversée par l'oued Souss qui longe la ville. La province de Taroudant a, sur son territoire, la plus haute montagne d'Afrique du nord, le Mont Toubkal, en arabe Jebel Toubkal, en berbère Adrar N' Dern, 4 167 mètres.
L'origine du nom berbère Taroudant est énigmatique: certaines légendes l'associent à une princesse syrienne qui s'est installée dans la région et qui portait le nom de "la Reine Roudana", d'autres l'expliquent par la phrase berbère "Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants !

Histoire[modifier]

C'est l'une des villes les plus anciennes du Maroc. Elle fut un poste avancé de l'armée romaine portant le nom de Vala, dans la zone gétule (zone au sud de la maurétanie tingitane, hors du contrôle de Rome) et de ce fait a connu une lutte sans merci des Berbères contre l'occupation romaine. Le poste fut pour cela ravagé par les Romains.
Taroudant est au XIe siècle la capitale d'un petit royaume chiite (royaume des Bajjalis). Annexée par les Almoravides en 1056, indépendante sous les Almohades elle fût notamment la capitale des princes rebelles Ben Yedder qui régnèrent sur le Souss de 1252 à 1334 [1], elle est détruite en 1306 par les Mérinides. Elle connaît son apogée au XVIe siècle sous l'influence de Mohammed ech-Cheikh Saâdi, fondateur de la dynastie Sâadienne qui en fait sa capitale et une base pour ses offensives contre les Portugais installés à Agadir (nommée, à l'époque, Santa Cruz de Cap de Gué). Elle devient alors un centre caravanier important, célèbre pour l'abondance et la qualité de ses marchandises : sucre, coton, riz, etc.
Au XVIIe siècle, Taroudant se trouve sous la domination du royaume du Tazeroualt, la région située entre Tiznit et Tafraout, et, à ce titre, la cible privilégiée des expéditions militaires menées par les sultans Alaouites. Les Alaouites n'avaient pas oublié l'humiliation infligée par Abi Hassoun Semlali, qui gouvernait la région située entre Taroudant et Tiznit et qui a emprisonné le fondateur de la dynastie alaouite Moulay Ali EsSharif dans la bourgade d'Iligh. En représailles, le sultan Moulay Ismaïl fit massacrer une grande partie de la population pour son soutien à son neveu, le prétendant rebelle Ahmed Ben Mahriz en 1687.
Comme toute la région, Taroudant a souffert de la fermeture du port d’Agadir, à partir de 1760. Elle s'est repliée derrière ses remparts jusqu'en 1912, date à laquelle le rebelle El-Hiba Bin Ma'a El Aïnine fit de la ville le centre de sa résistance à l’armée française jusqu'en 1914.
La population de Taroudant est réputée fière et frondeuse. En représailles, la ville fut en grande partie détruite à plusieurs reprises. Le roi n'aurait jamais franchi ses portes par crainte de l'humeur rebelle de ses habitants. Taroudant est cependant connue pour son sens de l'accueil, l'amabilité de ses commerçants.

Economie[modifier]

Taroudant est célèbre pour sa production d'agrumes (essentiellement oranges et clémentines), pour l'huile d'argane spécifique à la région et l'huile d'olive, pour l'artisanat (très varié, le travail du cuir, tannerie, la poterie, etc...) et ses paysages magnifiques.

Zone Industrielle[modifier]

Taroudant est dotée d'une zone industrielle à environ 10 km à l'est de la ville, sur la commune urbaine Aït I'azza. Elle abrite, entre autres, l'une des plus grandes coopératives agricoles au Maroc. La ville a besoin de séduire plus d'investisseurs industriels et doit donc créer davantage de zones industrielles, notamment dans l'agroalimentaire .

Les Souks[modifier]

Le souk artisanal[modifier]

Situé dans les ruelles de la ville, entre les places Assarag et Talmoklate. 1000 commerçants y vendent babouches, cuirs, poteries, céramiques, bijoux, tapis, épices, fer forgé, objets artisanaux. Certains commerçants sont installés dans d'anciens caravansérails (composé d'une cour et d'une quarantaine de « chambres » louées aux marchands de passage 3dhs/mois jusqu'aux années 60) .

Le souk berbère (Jnane al-Jaamia)[modifier]

L'entrée se fait par la place Talmoklate. C'est le plus fréquenté par les Marocains. Denrées alimentaires, tissus, vaisselle, jouets, tapis, luminaires, etc., on trouve tout au souk, et particulièrement si c'est en plastique. Ouvert de 10 à 21 heures, avec une fermeture entre 13 et 15 heures, tous les jours de la semaine, plus calme le vendredi et le dimanche.

Les remparts[modifier]

La ville fut une capitale de la dynastie saadienne. Elle accueille par ailleurs des tombeaux saints pour les Juifs.
La ville de Taroudant est défendue par 6 km de remparts dans lesquels s'imbriquent 130 tours et 19 bastions d'angle reliés les uns aux autres par un chemin de ronde, ce qui fit de cette ville une citadelle imprenable.
Les remparts permettent le passage par neuf portes voûtées d'architecture mauresque, disposées principalement aux points cardinaux. La muraille compte 5 portes anciennes et de nouvelles ont été bâties récemment pour faciliter la circulation dans la ville.
Ces portes se nomment :
  • Bab al-Kasbah ou Bab al-silsila, porte ancienne
  • Bab Leblalia
  • Bab Zorgan, porte ancienne
  • Bab BenYara
  • Bab Targhount, porte ancienne
  • Bab Agafay
  • Bab Oulad Bounouna, porte ancienne
  • Bab al-Khemis, porte ancienne
  • Bab al-Hajr ou Bab Jdid
Une toute nouvelle porte a été ouverte récemment, entre Bab Oulad Bounouna et Bab el-Khemis, mais elle n'a pas encore reçue de nom.

Films tournés à Taroudant[modifier]

Partenariats[modifier]

Dans les environs[modifier]

Palmeraie de Tioute[modifier]

Petit village situé à 20 km de Taroudant, Tiout, perché sur un piton, surplombe une jolie palmeraie. Environ 3000 habitants vivent autour de cette oasis de verdure et vivent de la culture de jardins irrigués et de l'élevage des chèvres. De belles promenades à dos de mulets sont possibles et l'auberge locale offre un excellent tajine de poulet au citron.

Tan-Tan

Tan-Tan est une ville du sud-ouest du Maroc située à 330 km au sud d'Agadir. Elle compte 71 000 habitants.

Présentation[modifier]

Le Moussem de Tan-Tan, rencontre réunissant plus d'une trentaine de tribus nomades du Sahara, est le témoignage vivant des cultures orales et artistiques sahraouies. Il a été fêté en septembre 2004 après 30 années d'absence et a été reconnu par l'UNESCO comme faisant partie du patrimoine immatériel mondial.
Entrée de Tan-Tan
À 25 km à l'ouest de Tan-Tan s'est développée au bord de l'océan Atlantique une deuxième ville Tan-Tan Plage (El Ouatia ou Elwatya), avec son port de pêche et de marchandises, ses installations industrielles de transformation du poisson et sa grande plage. C'est une station balnéaire en plein développement avec des sites touristiques comme Msab Oued Draa, Oued Chbayka

Témara

Témara est une commune urbaine marocaine, chef-lieu de la préfecture de Skhirat-Témara, au sein de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër. Elle est bordée par la préfecture de Rabat au nord, dont elle est séparée par un espace boisé protégé appelé « ceinture verte » ; les communes rurales de Mers El Kheir à l'est et d'Aïn Attiq au sud ; et la commune urbaine et côtière - le long de l'océan Atlantique - de Harhoura à l'ouest[1].
Jusqu'en 1992, le territoire de Harhoura en faisait partie, tout comme, jusqu'en 2009, celui d'Aïn Atiq.

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Économie[modifier]

Ville très dynamique depuis les années 1970, Témara s'est muée successivement d'une région rurale à l'activité économique centrée sur l'agriculture, à une extension urbaine rattachée à la préfecture de Rabat, puis à une ville moins dépendante de la capitale par la création de la préfecture de Skhirat-Témara en 1983 (dans le cadre de la politique de décentralisation et de déconcentration administrative). Cette transformation s'est également traduite par l'implantation de nouvelles industries attirées par la situation priviligiée de Témara, sur l'un des principaux axes économiques du Maroc : Rabat-Casablanca et sa proximité de Rabat (6 km). Le secteur des société de services est le plus important à côté de celui d'industries lourdes : production de ciment, de marbre, de liège et de charbon, industries automobiles et aéronautiques et hautes technologies. La cimenterie de Témara fut, à titre d'exemple, l'un des premiers groupes industriels à s'installer dans la commune (1976) et affichait un chiffre d'affaires de 737 millions de dirhams (environ 65 millions d'euros).
La commune comptait 225 497 habitants au dernier recensement général de 2004, 130 793 en 1994 et 48 644 en 1982[2]. Cette forte évolution se justifie par l'engagement financier des entreprises dans le secteur industriel et par les importants investissements immobiliers dont a bénéficié la ville durant les années 1990.

Jumelage[modifier]

Drapeau de la France Saint-Germain-en-Laye (France) depuis le 24 juillet 1982[3

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