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ahfir

ahfir, est une petite ville d’environ 35 486 habitants située à l’extrême nord-est du Maroc, proche de la ville de Bab el Assa en Algérie. Elle se situe dans la région de l'Oriental et proche de la mer (à 18 km de la station balnéaire de Saidia), et éloignée de l’Aéroport International Oujda-Angads d’environ 25 km. Elle est rattachée à la province de Berkane. Elle fait partie de la confédération des Beni Snassen (Berkane, Ahfir, Tafoughalte). Elle est reliée à Oujda (capitale de l'Oriental) par la Voie rapide Oujda - Ahfir (35 km) et à la station balnéaire Mediterrania Saïdia par la Voie rapide Ahfir-Saïdia Mediterrania (20 km) et à la ville de Berkane par une simple route nationale dont les travaux de transformation en une voie rapide sont prévus pour août 2009. L’aéroport international d’Oujda-Angads (à 25 km) est le plus proche aéroport de la ville et le port de Nador est le port le plus proche (à 90 km en passant par Saïdia et à 100 km en passant par Berkane).

Sommaire

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Communes limitrophes[modifier]

La ville se trouve à la frontière maroco-algérienne.

Histoire[modifier]

ancienne photo du centre ville.
En 1859, le général français Martinprey du Kiss était en pleine guerre avec les autochtones. Pour bien se protéger, il s'était replié dans un endroit près du Oued Kiss en se barricadant derrière de grandes tranchées. Les habitants de la région, qui vivaient dans les environs dans diverses tribus, avaient l'habitude d'appeler cet endroit « Ahfir ». Ce nom, qui signifie "trou" en berbère, fait référence à la carrière qui était exploitée par les colons à cet endroit.
La date du vendredi 29 mars 1907 marqua l'entrée massive des troupes françaises dans la région où elles prirent position. En 1908, le général Lyautey fonda officiellement un village à cet endroit sous le nom de Martimprey-Du-Kiss en hommage au général français qui a combattu le premier dans cette région. Martimprey-Du-Kiss est alors devenu un village-carrefour pour les différentes communautés : autochtone, algérienne, française, espagnole et juive.
À l'aube de l'indépendance, en 1956, le village a retrouvé son appellation d'origine, lors d'une visite du roi Mohammed V dans la région, grâce à un homme de l'armée de la libération marocaine Mhammed Bouali, et qui a marqué la fin de la période Martimprey et le véritable début de la nouvelle ville d'Ahfir.

Données de l'époque coloniale[modifier]

Martimprey du Kiss : c’est un poste militaire, un village. Toutes les voies de communication de la région convergent à Martimprey du Kiss, reliant ce poste aux villes ci-dessus désignées.
Un service régulier et quotidien par autobus pour le courrier postal et les voyageurs est assuré d’Oujda à Martimprey et Berkane.
Des voitures publiques assurent à volonté le transport des voyageurs. Charrettes nombreuses particulièrement pour le transport des marchandises.
Population : La population du centre se compose de 1 100 habitants dont 474 Européens. Petite garnison. Le centre de Martimprey dépend du contrôle civil des Beni-Snassen dont le chef-lieu est Berkane.
Les deux tribus rayonnant autour de Martimprey (Beni khaled) comptent environ 13 000 indigènes sous l’autorité des caïds Elyacoubi et Ould Ali.
  • Douanes : Poucel, brigadier.
  • Postes et télégraphes : Auvris : facteur receveur.
Cette petite ville a connu l'établissemnt d'un des premiers tribunaux modernes au Maroc; sa compétence s'étend jusqu'à Niima à près de 60 km d'Ahfir.
  • Écoles : Une école française à trois classes. Veron : directeur, Aberrahman: moniteur.
  • Aubergiste : Roussel
  • Boulangers : Turrel ; Rocca ; Ricard.
  • Cafés : Roussel ; Arrighi ; Bouhanna.
  • Courtiers : Nantes de Lambert.
  • Épiciers : Navarro ; Mirailles ; Bensoussen ; Bendenoun ; Cohen ; Bounouar ; Amsellem ; Choukroun.
  • Fabricant de crin végétal : Cailler.
  • Importation – Exportation : Baix.
  • Meunier : Cailler
  • Marché important de la région. Jours de marché : les lundis et les jeudis.
  • Produits du pays : les céréales, les légumes frais et secs, oranges, olives, amandes, caroubes, beurre, cire, miel, poterie, vanneries, djellabas en laine, chèvres, moutons, bœufs, ânes, mulets, chevaux.
  • Le climat et la nature des terres permettent des cultures variées, les coteaux se prêtent à la culture de la vigne.
  • Agriculteurs propriétaires : Thévenot ; Gaufreteau ; Compagnie Marocaine ; Navarro ; Pitzini ; Combette ; Pérez ; Krauss ; Tripart ; Pellelier ; Mirailles ; Boukris ; Murcia ; Baix ; de Nantes ; Vire.

Données géographiques et administratives[modifier]

Ahfir se situe sur la rive gauche de « Oued Kiss », à proximité de la frontière maroco-algérienne au pied des montagnes des Beni-snassen entre la plaine de Triffa et celle des Angades. La ville est située à 19 km de la plage de Saïdia (la Perle Bleue), à 39 km de la capitale orientale Oujda et à 25 km de la ville de Berkane (la ville des clémentines). Les bâtiments militaires occupaient l’emplacement du camp retranché, établi par le général de Martinprey du Kiss en 1859.
  • Climat : 14 °C hiver, 35 °C été
  • Altitude : entre 232 et 262 m
Ahfir dépend administrativement de la province de Berkane (wilaya de Oujda, région de l'Oriental). Elle se trouve à 20 km de Saidia, 37 km d'Oujda et de 21 km de Berkane et une vingtaine de kilomètres de l'aéroport international d'Oujda - Les Angades. Après les élections municipales de 2009 Mimoun Mansouri Jobert est devenu président de la commune urbaine d'Ahfir.

Données économiques et humaines[modifier]

  • Population : 10 km2 de surface pour 25 000 habitants.
La ville d’Ahfir a connu une diminution dans le nombre de ses habitants par rapport au recensement de 1994, à cause notamment d'un fléchissement du taux de fécondité[réf. nécessaire] et de l'émigration massive des jeunes qui fuient une situation économique désavantageuse.
En effet, la ville ne compte, parmi les secteurs d'activités, que l'agriculture (très peu rentable pour les petits propriétaires) et l'artisanat (Menuiserie, peinture, maçonnerie, poterie, ..) à côté d'un secteur tertiaire qui emploie la majeure partie des actifs salariés. le plus grand employeur restant tout de même l'État (Éducation Nationale et Ministère de l'Intérieur essentiellement).

Démographie[modifier]


Transports[modifier]

Délinquances[modifier]

La ville de Ahfir comme d'autre villes de l'Oriental connaissent un fort résaux de contrebande cela est dû aux Frontières Fermées entre le Maroc et l'Algérie.

Personnalités[modifier]

  • Mohamed Aoujar : rédacteur en chef du journal arabophone Al Mithaq, organe de presse du parti Rassemblement national des indépendants (RNI). Il était ministre des droits de l'Homme au gouvernement Abderrahmane El Youssoufi (1998/2002),
  • Jamal Eddine Dkhissi ancien directeur du Théâtre national Mohammed V de Rabat,
  • Philippe Clair (de son vrai nom Charles Bensoussan), un acteur et réalisateur français, né en 1930 à Ahfir,
  • Abdel Aziz Lyagoubi,ancien député et maire d'Ahfir
  • le Général Ramadan Benayada directeur de la justice militaire.
  • Dr. Abderrahmane Bouali, poète et professeur universitaire à l'université Mohammed Premier d'Oujda.
  • Mohamed Benabid, rédacteur en chef du journal l'Economiste
  • Abdelmalek Benabid: un des plus grands spécialiste (École nationale forestière d'ingénieurs - Salé) des écosystèmes forestiers et de la flore du Maroc.
  • Nasreddine el HAFi, haut commissaire aux eaux et forêts
  • Abdeladim El Hafi, directeur de l'Academie de l'enseignement à Casablanca
  • Mohamed Aoujar : Rédacteur en Chef du journal Al Mithaq (organe de presse du parti RNI) Ancien Ministre des droits de l'Homme du gouvernement Youssefi 1998/2002
  • Hassane Benmoussa : Secrétaire général au Ministère du Travail et de la Formation Professionnelle
  • Colonel Nourredine Lyagoubi, Commandant de la région orientale, directeur de l'école militaire d'Ifrane
  • Colonel Major Abdelhafid Lyagoubi, Commandant de la place d'Arme d'oujda et de Kénitra
  • Professeur Mohamed Lyagoubi, Chef de Service de la parasitologie à l'hôpital Avicennes
  • Houcine Kodad : Directeur des Affaires générales, du Budget et du Patrimoine au Ministère de l'Éducation Nationale
  • Alima Boumediene-Thiery : Sénatrice, EEVL en France, ancienne parlementaire européenne et ancienne maire-adjointe de la ville d'Argenteuil.
  • Dr. Lakhdar Bouali: imam et chercheur en sciences islamiques.
  • Dr. Talbaoui Jamila: médecin généraliste réputé.
  • Dr. Bennacer Mohammed: docteur en psychosociologie.

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